Une mort très douce door Simone de Beauvoir

La standardiste a insisté pendant une demi-heure avant que je ne me réveille. Pendant ce temps Poupette était revenu près de maman, déjà absente; le cœur battait, elle respirait, assise, les yeux vitreux, sans rien voir. Et ç'a été fini: «Les docteurs disaient qu'elle s'éteindrait comme une bougie: ce n'est pas ça, pas ça du tout, a dit ma sœur en sanglotant – Mais, madame, a répondu la garde, je vous assure que ç'a été une mort très douce.»
(Uit: une mort très douce, S. de Beauvoir; blz. 74)

In dit fragment sterft Françoise. In de laatste regel zit de titel verborgen: une mort très douce. D.w.z. een zachte dood, dit verzacht het leed van Simone en Poupette. Ze vonden het namelijk verschrikkelijk om hun moeder zo te moeten zien lijden.

On avait transporté maman dans la salle d'opération d'où le docteur N. était sorti au bout d'un moment: deux litres de pus dans le ventre, le péritoine éclaté, une énorme tumeur, un cancer de la pire espèce. Le chirurgien était en train d'enlever tout ce qui pouvait s'ôter. Pendant que nous attendions, ma cousine Jeanne est entrée avec sa fille Chantal; elle arrivait de Limoges et croyait trouver maman tranquillement alitée: Chantal apportait un livre de mots croisés. Nous nous sommes demandé ce que nous dirions à maman, à son réveil. C'était simple: la radio avait montré qu'elle avait une péritonite et on avait aussitôt décidé de l'opérer.
(Uit: id.; blz. 26)

Dit citaat laat zien dat Simone en Poupette besloten hebben dat ze hun moeder vertellen dat ze een buikvliesontsteking had in plaats van een flinke tumor. Zo willen zij hun moeder behoeden voor extra leed, dat deze ziekte met zich mee brengt. Ook al had hun moeder hen vertelt, dat ze niet bang is te sterven en niet nutteloos in leven gehouden wil worden, dan nog willen ze haar niet opgeven. Ze heeft een grote schare dierbare mensen om zich heen.

Le soir, je l'imaginais morte, et j'avais le cœur chaviré. «Ça va plutôt mieux localement», m'a dit Poupette le matin, et j'en ai été accablée. Maman se portait si bien qu'elle a lu quelques pages de Simenon. La nuit elle a beaucoup souffert: «J'ai mal partout !» On l'a piquée à la morphine. Quand elle a ouvert les yeux dans la journée, son regard était vitreux et j'ai pensé : «Cette fois, c'est la fin.» Elle s'est rendormie. J'ai démandé à N.: «C'est la fin ? – Oh ! non, m'a-t-il dit d'un ton mi-compatissant, mi-triomphant, on l'a trop bien remontée !» Alors, c'était la douleur qui allait l'emporter ? Achevez-moi. Donnez-moi mon revolver. Ayez pitié de moi. Elle disait: «J'ai mal partout.» Elle remuait avec anxiété ses doigts enflés. Elle perdait confiance : «Ces docteurs, ils commencent à m'agacer. Ils me disent toujours que je vais mieux. Et moi je me sens plus mal.»
(Uit : id. ; blz. 62/63)

Naarmate Françoise langer in het ziekenhuis ligt, gaat haar gezondheid steeds verder achteruit. Ze heeft overal pijn, en de morfine spuiten volgen elkaar steeds vaker op. De vraag dringt zich aan Simone en Poupette op, of ze er nog wel goed aan doen om hun moeder op deze manier verder te laten leven. Ze vinden het mensonwaardig. De doktoren daarentegen, hebben gezegd dat hun moeder niet nodeloos zal lijden, maar die belofte kunnen ze niet waarmaken. Simone de Beauvoir vraagt zich in deze roman af in hoeverre men zich met andermans leven mag bemoeien, en beslissingen voor hem/haar mag maken. Ze beklaagt zich ook tegenover doktoren, die iemand koste wat het kost in leven willen houden, ook al gaat iemand kapot aan de pijn.

Mais non. On ne meurt pas d'être né, ni d'avoir vécu, ni de vieillesse. On meurt de quelque chose. Savoir ma mère vouée par son âge à une fin prochaine n'a pas atténué l'horrible surprise: elle avait un sarcome. Un cancer, une embolie, une congestion pulmonaire: c'est aussi brutal et imprévu que l'arrêt d'un moteur en plein ciel. Ma mère encourgeait à l'optimisme lorsque, percluse, moribonde, elle affirmait le prix infini de chaque instant; mais aussi son vain acharnement déchirait le rideau rassurant de la banalité quotidienne. Il n'y a pas de mort naturelle: rien de ce qui arrive à l'homme n'est jamais naturel puisque sa présence met le monde en question. Tous les hommes sont mortels; mais pour chaque homme sa mort est un accident et, même s'il la connaît et y consent, une violence indue.
(Uit: id.; blz. 88)

Dit citaat is het einde van het boek. Hierin geeft de hoofdpersoon en dus de schrijfster Simone de Beauvoir aan dat ze moeite heeft met de dood. Dood is een belangrijk thema uit het werk van S. de Beauvoir. Volgens haar 'is de dood geen vijand die men kan bestrijden'. Ze heeft al veel dierbare mensen verloren, ze is vertrouwd geraakt met de dood.

L'après-midi, maman avait les yeux ouverts; elle parlait de manière à peine distincte, mais lucidement. «Alors! Lui dis-je. Tu te casses la jambe, et on t'opère de l'appendicite!» Elle a levé un doigt et chuchoté avec une certaine fierté: «Pas appendicite. Pé-ri-to-ni-te.» Elle a ajouté: «Quelle chance…ètre là. – Tu es content que je sois là? – Non. Moi.» Une péritonite: et sa présence dans cette clinique l'avait sauvée! La trahison commençait. «Heureuse de ne plus avoir cette sonde. Si heureuse!» Vidée des ordures qui la vielle gonflaient son ventre, elle ne souffrait plus. Et avec ses deux filles à son chevet, elle se croyait en sécurité. Quand les docteurs N. et P. sont entrés, elle leur a dit d'une voix satisfaire: «Je ne suis pas abandonnée», avant de refermer les yeux.
(Uit: id.; blz. 39)

Dit fragment komt op mij heel vrolijk over. Het lijkt mij alsof Françoise het grappig vindt, dat ze geopereerd is aan haar buikvlies, terwijl ze met een gebroken dijbeen binnenkomt. Aan het einde zegt ze ook nog dat ze niet verlaten is, volgens mij zegt ze dit op een vrolijke manier. Dit stukje vind ik een van de leukste uit het boek. Door de aanwezigheid van de dood en de aftakeling van Françoise is het verhaal heel depressief. Dan vind ik het toch leuk dat er zo'n vrolijk stukje in staat.

Mening

La standardiste a insisté pendant une demi-heure avant que je ne me réveille. Pendant ce temps Poupette était revenu près de maman, déjà absente; le cœur battait, elle respirait, assise, les yeux vitreux, sans rien voir. Et ç'a été fini: «Les docteurs disaient qu'elle s'éteindrait comme une bougie: ce n'est pas ça, pas ça du tout, a dit ma sœur en sanglotant – Mais, madame, a répondu la garde, je vous assure que ç'a été une mort très douce.»
(Uit: une mort très douce, S. de Beauvoir; blz. 74)

In dit fragment sterft Françoise. In de laatste regel zit de titel verborgen: une mort très douce. D.w.z. een zachte dood, dit verzacht het leed van Simone en Poupette. Ze vonden het namelijk verschrikkelijk om hun moeder zo te moeten zien lijden.

On avait transporté maman dans la salle d'opération d'où le docteur N. était sorti au bout d'un moment: deux litres de pus dans le ventre, le péritoine éclaté, une énorme tumeur, un cancer de la pire espèce. Le chirurgien était en train d'enlever tout ce qui pouvait s'ôter. Pendant que nous attendions, ma cousine Jeanne est entrée avec sa fille Chantal; elle arrivait de Limoges et croyait trouver maman tranquillement alitée: Chantal apportait un livre de mots croisés. Nous nous sommes demandé ce que nous dirions à maman, à son réveil. C'était simple: la radio avait montré qu'elle avait une péritonite et on avait aussitôt décidé de l'opérer.
(Uit: id.; blz. 26)

Dit citaat laat zien dat Simone en Poupette besloten hebben dat ze hun moeder vertellen dat ze een buikvliesontsteking had in plaats van een flinke tumor. Zo willen zij hun moeder behoeden voor extra leed, dat deze ziekte met zich mee brengt. Ook al had hun moeder hen vertelt, dat ze niet bang is te sterven en niet nutteloos in leven gehouden wil worden, dan nog willen ze haar niet opgeven. Ze heeft een grote schare dierbare mensen om zich heen.

Le soir, je l'imaginais morte, et j'avais le cœur chaviré. «Ça va plutôt mieux localement», m'a dit Poupette le matin, et j'en ai été accablée. Maman se portait si bien qu'elle a lu quelques pages de Simenon. La nuit elle a beaucoup souffert: «J'ai mal partout !» On l'a piquée à la morphine. Quand elle a ouvert les yeux dans la journée, son regard était vitreux et j'ai pensé : «Cette fois, c'est la fin.» Elle s'est rendormie. J'ai démandé à N.: «C'est la fin ? – Oh ! non, m'a-t-il dit d'un ton mi-compatissant, mi-triomphant, on l'a trop bien remontée !» Alors, c'était la douleur qui allait l'emporter ? Achevez-moi. Donnez-moi mon revolver. Ayez pitié de moi. Elle disait: «J'ai mal partout.» Elle remuait avec anxiété ses doigts enflés. Elle perdait confiance : «Ces docteurs, ils commencent à m'agacer. Ils me disent toujours que je vais mieux. Et moi je me sens plus mal.»
(Uit : id. ; blz. 62/63)

Naarmate Françoise langer in het ziekenhuis ligt, gaat haar gezondheid steeds verder achteruit. Ze heeft overal pijn, en de morfine spuiten volgen elkaar steeds vaker op. De vraag dringt zich aan Simone en Poupette op, of ze er nog wel goed aan doen om hun moeder op deze manier verder te laten leven. Ze vinden het mensonwaardig. De doktoren daarentegen, hebben gezegd dat hun moeder niet nodeloos zal lijden, maar die belofte kunnen ze niet waarmaken. Simone de Beauvoir vraagt zich in deze roman af in hoeverre men zich met andermans leven mag bemoeien, en beslissingen voor hem/haar mag maken. Ze beklaagt zich ook tegenover doktoren, die iemand koste wat het kost in leven willen houden, ook al gaat iemand kapot aan de pijn.

Mais non. On ne meurt pas d'être né, ni d'avoir vécu, ni de vieillesse. On meurt de quelque chose. Savoir ma mère vouée par son âge à une fin prochaine n'a pas atténué l'horrible surprise: elle avait un sarcome. Un cancer, une embolie, une congestion pulmonaire: c'est aussi brutal et imprévu que l'arrêt d'un moteur en plein ciel. Ma mère encourgeait à l'optimisme lorsque, percluse, moribonde, elle affirmait le prix infini de chaque instant; mais aussi son vain acharnement déchirait le rideau rassurant de la banalité quotidienne. Il n'y a pas de mort naturelle: rien de ce qui arrive à l'homme n'est jamais naturel puisque sa présence met le monde en question. Tous les hommes sont mortels; mais pour chaque homme sa mort est un accident et, même s'il la connaît et y consent, une violence indue.
(Uit: id.; blz. 88)

Dit citaat is het einde van het boek. Hierin geeft de hoofdpersoon en dus de schrijfster Simone de Beauvoir aan dat ze moeite heeft met de dood. Dood is een belangrijk thema uit het werk van S. de Beauvoir. Volgens haar 'is de dood geen vijand die men kan bestrijden'. Ze heeft al veel dierbare mensen verloren, ze is vertrouwd geraakt met de dood.

L'après-midi, maman avait les yeux ouverts; elle parlait de manière à peine distincte, mais lucidement. «Alors! Lui dis-je. Tu te casses la jambe, et on t'opère de l'appendicite!» Elle a levé un doigt et chuchoté avec une certaine fierté: «Pas appendicite. Pé-ri-to-ni-te.» Elle a ajouté: «Quelle chance…ètre là. – Tu es content que je sois là? – Non. Moi.» Une péritonite: et sa présence dans cette clinique l'avait sauvée! La trahison commençait. «Heureuse de ne plus avoir cette sonde. Si heureuse!» Vidée des ordures qui la vielle gonflaient son ventre, elle ne souffrait plus. Et avec ses deux filles à son chevet, elle se croyait en sécurité. Quand les docteurs N. et P. sont entrés, elle leur a dit d'une voix satisfaire: «Je ne suis pas abandonnée», avant de refermer les yeux.
(Uit: id.; blz. 39)

Dit fragment komt op mij heel vrolijk over. Het lijkt mij alsof Françoise het grappig vindt, dat ze geopereerd is aan haar buikvlies, terwijl ze met een gebroken dijbeen binnenkomt. Aan het einde zegt ze ook nog dat ze niet verlaten is, volgens mij zegt ze dit op een vrolijke manier. Dit stukje vind ik een van de leukste uit het boek. Door de aanwezigheid van de dood en de aftakeling van Françoise is het verhaal heel depressief. Dan vind ik het toch leuk dat er zo'n vrolijk stukje in staat.

Mening

Het viel me niet mee om dit boek te lezen. Het eerste hoofdstuk snapte ik vrij goed, maar ik vond het vrij moeilijk om het aftakelingsproces van Françoise te volgen. Naar mijn mening kon ik wel de grote lijn volgen van dit proces, maar de details waren toch een heel andere zaak. Daarbij komt nog verder dat er weinig dialogen waren, dit maakt een verhaal voor mij moeilijker om te begrijpen.
Over het algemeen vond ik het niet een echt leuk boek, dit komt door de nadrukkelijke aanwezigheid van de dood. Dit maakt mij toch niet echt vrolijk. Door de belangrijkheid van de dood, was het verhaal, naar mijn mening, erg beschrijvend. Dit vind ik niet erg leuk om te lezen, ik heb liever dat er veel verschillende dingen gebeuren. Dan begrijp ik het verhaal, denk ik, ook beter. Ik vond het moeilijk om mij met kanker te identificeren. Ik heb namelijk kanker nog nooit van erg dichtbij meegemaakt. Je hoort wel van anderen, hoe erg het is om met deze ziekte in aanraking te komen. Dit maakte het voor mij weer moeilijker om me in het verhaal in te leven.
Wat voor mij wel heel bekend is, is de vraag of men het leven van een ziek iemand moet verlengen of niet. In mijn naaste omgeving is het namelijk de vraag of men het leven van een dement iemand, moet verlengen als deze persoon ziek zou worden. Ik moet zeggen dat ik mij nu wel afvraag of er zoiets bestaat als een zachte dood. Ik denk het wel als iemand zonder kwalen, in zijn slaap 'aan ouderdom' overlijdt. Maar anders denk ik dat de dood altijd pijn doet. Dit is ook zo in het geval van Françoise, aan haar 'zachte' dood, gaat een groot lijden aan vooraf.