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Boule de suif door Guy de Maupassant

Beoordeling 7.3
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Boekcover Boule de suif
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  • Boekverslag door een scholier
  • 6e klas vwo | 3600 woorden
  • 17 april 2002
  • 101 keer beoordeeld
Cijfer 7.3
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Boekcover Boule de suif
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Boule de suif door Guy de Maupassant
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1 Résume du contenu du livre C'est 1870, Rouen, France. L'armée française est battu par l'armée Prussien. Les français partent et il y a un calme profond suivi d'une attente épouvantée et silencieuse. Quand les Prussiens viennent personne ne sais pas il va passer les jours prochaines. Plusieurs de peuple n'aime pas la situation comme il est maintenant. Il y a des soldats Prussiens partout et les officiers habitent dans les maisons français. Dix personnes veulent partir à Le Havre et après à l'Angleterre. Les dix personnes partent avec une voiture. Les voyageurs se réunirent dans la de l'Hôtel de Normandie dans un bon matin. Les officiers Prussien trouvent c'est bien qu'ils partiront. Dans la voiture sont M. et Mme Loiseau, des marchands de vins et gros. Loiseau, il vends mauvais vin très bon marché. Ils sont très riche. M. Loiseau est aussi célèbre par ses farces et plaisancières. Mme Loiseau, grande et résolue, était l'ordre et l'arithmétique de la maison commerce. Puis dans la voiture sont M. et Mme Carré-Lamadon. Ils trouvent qu'ils sont meilleur que les autres. M. C-L est un homme considérable et posé dans les cotons. Il est officier de la Légion d'honneur et membre de Conseil général. Mme C-L est plus jeune est d'une bonne famille. Autres voyageurs sont le comte Hubert de Bréville et sa femme. Ils sont d'une famille nobles et vieux. Le comte représentait le parti orléaniste. La comtesse a des deux bonnes sœurs comme voisines. En face de ces est Cornudet. Cornudet est un démocrate et la terreur des gens respectables. Il veut être utile au Le Havre. La voisine est Boule de suif. Boule est une fille élégante et une plaisir à plaisir. Elle est connu comme prostitue et honte publique. Les autres voyageurs baissent les yeux quand elle ils regard. Le voyage prend plus de temps que les voyageurs ont expectés. Les hommes boivent de rhum mais tout ont faim. Seulement Boule a alimentation avec elle. Elle donne les autres beaucoup et ils sont gentille envers elle maintenant. Finalement on s'arrête devant l'Hôtel du Commerce. Il y a un officier allemand. Il regard les voyageurs et Boule lui plaisant. Durant le dîner M. Follenvie, le patron, demande Boule de suif ou elle veut parler avec l'officier. Elle ne veut pas. Les autres demandent pourquoi elle ne veut pas. Elle va quand même elle ne veut pas mais les autres trouvent que c'est meilleur. Elle retourne après plusieurs de minutes est très fâché. Les autres demandent qu'il dit mais elle ne dit rien. Ils va dormir et le lendemain ils ne peuvent pas partir. L'officier veut coucher avec Boule avant que les voyageurs ne partir. Les voyageurs veut partir et parlent avec Boule mais Boule ne veut pas. Mais pour les autres elle couche avec l'officier. Le lendemain on part et tout baissent les yeux quand ils voient Boule. Boule dois pleurer et elle pleut…. 2 Titre Le titre, Boule de suif, se rapporte à le caractère principal : Boule de suif. Son vrai nom est Elisabeth Roussset. On la nomme ‘Boule de suif’ a cause de sa nature si imposante, petite et ronde partout.
3 Forme Il y a deux genres de groupes en ces dix personnes. Un groupe de huit personnes : les royalistes, conservateurs, et un autre group de deux personnes : les républicains, démocrates. Le premier groupe consiste en les Loiseau, monsieur et madame Carré-Lamadon, le comte et la comtesse Hubert et deux sœurs religieuses. Et le deuxième groupe consiste en Cornudet et Mlle Elisabeth Rousset, alias 'Boule de Suif'. La bourgeoisie est sur l'un site et sur l'autre site le républicain Cornudet et Boule de suif. Leur relation est qu’ils sont dans le même voiture, et qu’ils tous évasent pour les Prusse. La bourgeoisie est la représentation du décence, mais ils n’ont pas décentes ! Ils se comporte très hypocrite et égoïste. Boule de suif est une prostitue et elle tiens sa fier, malgré elle a perdu son honneur. C’est une bonne contraste. Il n’y a pas beaucoup de dialogues, les descriptions sont très détaillé et le usage de langue n’est pas populaire. Il s’agit de les différences de les lieus différentes. Le prostitue est le plus sympathique et la bourgeoisie n’a pas une bonne cœur. Le style est philosophique et un peu comique. Il n’y a pas des illustrations dans ce livre. 5 Naturalisme/réalisme Guy de Maupassant écrit du Naturalisme/réalisme. Le naturalisme se joint à le réalisme parce que la réalité est donné si naturel si possible. L’homme est une produit de la lieu, héréditairement et éducation. On parle aussi de la déterminisme. Boule de suif est tout assujetti aux circonstances qu’elle n’ont pas a son pouvoir. Les autres sont très riche et ils sont d'une famille nobles et vieux. Boule est une fille élégante et une plaisir à plaisir. Elle est connu comme prostitue et honte publique. Les autres voyageurs baissent les yeux quand elle ils regard. Guy de Maupassant et contre la bourgeoisie et il est pour les pauvres : Il décrive que les riches sont mauvaise et que le prostitue, Boule de suif, a un bon cœur. L'officier veut coucher avec Boule avant que les voyageurs ne partir. Les voyageurs veut partir et parlent avec Boule mais Boule ne veut pas. Mais pour les autres elle couche avec l'officier. Le lendemain on part et tout baissent les yeux quand ils voient Boule. Boule dois pleurer et elle pleut…Le bourgeoisie a usé Boule de suif. Ca fait claire que l’éducation, la lieu, et la héréditairement ont influé les personnages. 7 Illustrations * Prostitue ‘Boule de suif’ parce que le caractère principal est une prostitue (avec une bonne cœur). * Une boule de suif, parce qu’on nomme le caractère principal, Elisabeth Roussset, boule de suif a cause de sa nature si imposante, petite et ronde partout. * Soldats, parce que la guerre a une grande influence de ce livre. 14 Mon opinion personnelle Je trouve l’histoire très saisissant parce que c’est un peu tragique ce que Boule doit endurer au voyage. Les autres ne lui traitent pas avec du respect. Mais je pense que c’est très typique pour l’époque. Malgré l’attitude des autres passagères, Boule a un bon cœur et elle veut aider les autres. Je pense que Boule est meilleur que tous les autres dans la voiture. Je n’aime pas les caractères de quelques autres parce qu’ils pensent qu’ils sont meilleur qu’un personne d’une famille normale. Mais j’aime les différences contre quelques-uns. Par exemple Cornudet, qui est ‘le terreur des gens respectables’. Il est un homme plus aimable. Ils sont tous différents, mais ils sont presque tous riches. Mais au fin apparaît que de la richesse n’est rien. L’histoire n’est pas difficile, malgré la durée. Je n’avais pas peine de comprendre tous les phrases et mots. Et ça n’était pas difficile de distinguer tous les caractères. Je trouvais Boule de suif un livre bien convenable pour lire á mon niveau. J’aime le personnage de Boule de suif, parce qu’elle a un bon cœur et je trouve qu’elle est très sympathique. Je pense que c’est très brave qu’elle se sacrifie pour les autres qui ne sont pas gentil de Boule de suif. Boule de suif est une prostitue et cette case fait que les autres ont un image de soi et c’est la raison pourquoi les autres pense qu’elle est mauvaise. Je trouve que Guy de Maupassant ont ce fait très bien ! La vision de Maupassant s’était des superficies pleins, de la texture que ses mains pourraient toucher, de l'action que son esprit pourrait comprendre de la seule vue de ses incidents. Il a vu le monde comme les peintres hollandais l'ont vu, et il était en tant que grand un maître de forme, de couleur riche et sobre, de l'imitation des gestes extérieurs de la vie, et de la mode des choses externes. Il a eu la même vue de l'humanité, et montre nous, avec la même indifférence, au même ferment violent de la vie, la vie des personnes vigoureuses
qui doivent écarter leur voie d'un coup de coude par le monde. Je trouve que c’est très bon et son sens du désir, de l'avarice, tout des passions plus de base, était profond de faire amour, tricher, se disputer la seule oisiveté de se reposer d'un air endormi dans une chaise, la vie brute de la basse-cour et les zones, les dissensions civiques, la danse provinciale de sordide des sept péchés mortels, il a vu de la même voie directe trouvant, en effet, à la beauté dans quelle de ces choses, mais d'obtenir sa beauté dans l'agencement habile d'elles, dans le seul

acte de les placer dans une image. Le monde a existé pour lui en tant que quelque chose de informe qui pourrait être coupé vers le haut en petites images. Il n'a vu pas autre que les lignes de sa trame. J’aime le livre ‘Boule de suif’ parce que je trouve que c’est très unique et c’est aussi un peu excitent. Mais je n’aime pas que le fin n’est pas bon. J’aime livres qui fini bon, mais Boule de suif fins mauvaise : Elle est usé et elle doit pleurer. Elle s’a sacrifié pour les autres, mais les autres ont très égoïstement et après Boule de suif on a aidé, ils n’ont pas gentille de Boule de suif. Je trouve que c’est très tragique. 15 Journal Si l'impulsion sexuelle ne soit pas un antécédent moral, c'est néanmoins le fil qui déplace presque toutes les marionnettes de Guy de Maupassant, et car il ne l'a pas caché, je ne puis pas voir qu'il a éliminé l'analyse ou a fait un sacrifice à la discrétion. Ses pages sont cloutées avec cette analyse particulière, il piaule constamment derrière le rideau, nous indiquant ce qu'il découvre là. La vérité est que le système excellent de la simplification qui rend ses contes si rapides et si concis (particulièrement son plus court ceux, pour ses romans en un certain degré, je pensent, souffrent de lui) nous frappons comme pas dans le moindre un effort intellectuel conscient, un processus sélectif et comparatif. Il nous dit que tous qu'il sait, tous il suspecte, et si ces choses ne tiennent aucun compte de la nature morale de l'homme, elle est parce qu'il n'a aucun fenêtre de regarder dans cette direction, et pas parce que les scrupules artistiques l'ont contraint la clôturer vers le haut. Le manoir très compact dans lequel il demeure des présents de ce côté un mur parfaitement mort . Les thèmes les plus importante de cette livre son la prostitution et la guerre. C’est très typique Guy de Maupassant parce qu’il y a une prostitue qui est le caractère principal a cette livre. Aussi dans son autre œuvre il parle beaucoup de prostitution et de maisons de tolérance. Dans cette livre, Boule de suif est la héroïne. Dans son autre œuvre il parle aussi de la guerre. C’est probablement parce que la guerre de Franco-Allemande de 1870 a eu beaucoup d’influence de la vie de Guy de Maupassant. Cette guerre est la raison pourquoi il a fini sa étude de droits à Paris. Dans le drame de Maupassant nous sommes près des faits, contre eux et parmi eux. Il rapporte son histoire comme s'il l'avait attrapée dans l'acte et mentionnait les détails pendant qu'ils passaient. Il ne semble y avoir aucun processus particulier au travail dans son esprit, tellement peu que la figure de Maupassant est donné sur et oublié pendant que nous suivons la direction de ses yeux. La scène qu'il évoque est contemporaine, et là elle est, nous peut la voir comme il peut. Certainement il " nous dit " des choses, mais elles sont des choses si immédiates, si perceptible, que le mécanisme de son dire, par lequel elles nous atteignent est inaperçu; l'histoire semble s'indiquer. L'effet est qu'il n'est pas là du tout, parce qu'il ne fait rien qui exige en apparence n'importe quel jugement, rien qui nous rappelle sa présence. Il est derrière nous, hors de vue, hors d'esprit; l'histoire n'occupe nous, la scène mobile, et rien autrement. Guy de Maupassant est un des conteurs les plus sincères de ce pays dans lesquels tellement beaucoup et de telles bonnes histoires ont été dits. Son langage fort, simple, et naturel a une saveur du sol qui nous incite à l'aimer chèrement. Il possède les trois grandes qualités de l'auteur, du premier, de la clarté, de l'autre côté, de la clarté français, et pour finir, clarté. Il a le sentiment de la proportion et de la commande qui est le sentiment de notre unité de feuillets magnétiques. Par conséquent l'amitié qu'il inspire dans tout le monde dans l'ensemble de la France qui peut lire... Des peintures sans haine et sans amour, sans colère et sans pitié, miserere les paysans, marins ivres, femmes perdues, les commis bon marché a stupéfié par
leur travail dur, et tous ces êtres humbles dont l'humanité est comme exempte de beauté en date de la vertu. Il nous montre que tous ces grotesques et tous ce sont tellement distinctement que nous nous croyons les voient avant nos yeux et les trouvent plus vrais que la réalité elle-même. Il les fait vivent, mais il ne les juge pas. 16 Interview 1 > Comment vous pensez de la politique ? 1 < Je veux n'être jamais lié à un parti politique, quel qu'il soit, à aucune religion, à aucune secte, à aucune école, ne jamais entrer dans aucune association professant certaines doctrines, ne m'incliner devant aucun dogme, devant aucune prime et aucun principe. Je n'aime ni les politiciens de la Troisième République (voir Bel-Ami), ni les aristocrates. Mais je ne crois pas non plus qu'une société heureuse soit possible, étant profondément persuadé que le destin de l'homme est mauvais par nature. Cependant, tout abus excessif moi semble digne d'être dénoncé. Je participe en 1882 à une campagne menée dans Le Gaulois en faveur du petit employé misérable et obligé de garder des dehors dignes - ce petit employé dont je me moque d'autre part dans tant de récits, mais dont je connaît la triste vie (peinte d'ailleurs dans des récits tels que La parure ou A cheval ). Surtout, la guerre moi paraît atroce. Quand j'entends prononcer ce mot : la guerre, il me vient un effarement comme si on me parlait de sorcellerie, d'inquisition, d'une chose lointaine, finie, abominable, monstrueuse, contre nature. 2 > Que voudriez-vous nous parler de la bourgeoisie ? 2 < Les quelques bourgeois qui paraissent dans ces récits ne sont pas flattés : petite bourgeoisie chiche de Pierrot et de Mon oncle Jules, impitoyable envers l'animal ou le parent déclassé, bourgeoisie rouennaise prête à toutes les concessions lors de l'invasion allemande, dans Boule de Suif. Ni ces bourgeois, ni ces paysans ne sont poussés au noir par moi, les documents le prouvent. Pour les paysans, du reste, on sent bien que j’éprouve pour eux un sentiment de connivence, et que j’explique leurs défauts par la tristesse de la condition humaine. 3 > Que pensez vous de les interdits sociaux ? 3 < En général, j’ignore les interdits sociaux sur l'argent ou la sexualité, ce qui donne lieu à des récits pince-sans-rire, comme La confession de Théodule Sabot ou Tribunaux rustiques. Le mysticisme ne me tourmente pas, la religion est plutôt un code, et le curé de La maison Tellier n'en est que plus mystifié par l'émotion qui, grâce aux prostituées, se répand dans mon église un jour de première communion ! Les filles de la campagne « fautent » couramment, et le bâtard n'est pas considéré avec le même blâme que dans le reste de la France de l'époque. 4 > Que vous pouvez parler de les femmes dans votre œuvre ? 4 < Considérées au ma début comme entièrement dépendantes de ma physiologie, et ne devant être estimées que par rapport à elle. Herbert Spencer me paraît dans le vrai quand il dit qu'on ne peut exiger des hommes de porter et d'allaiter l'enfant, de même qu'on ne peut exiger de la femme les labeurs intellectuels. Demandons-lui bien plutôt d'être le charme et le luxe de l'existence. Une façon polie d'exprimer, à propos du sexe, ce que le personnage de L'Ermite dit crûment : Ceux qui n'ont pas aimé poétiquement prennent et choisissent les femmes comme on choisit une côtelette à la boucherie, sans s'occuper d'autre chose que de la qualité de leur chair. De nombreuses filles de joie figurent dans les récits de moi, comme elles ont figuré dans sa vie. Elles ont des qualités que n'ont pas les autres femmes : marginales, elles ne perdent rien à donner libre cours à leurs sentiments, et c'est Boule de Suif et Rachel de Mademoiselle Fifi qui sont chargées d'être les repoussoirs de la lâcheté. Autres femmes « nature » de m’œuvre, les paysannes de Normandie, qui obéissent le plus souvent à l'instinct du sexe. Le sentiment à l'égard de la femme est considéré comme un leurre. Dès qu'une femme tente de s'attacher l'homme, dès qu'un homme se croit amoureux, on court au malheur. Il y a méconnaissance d'un sexe à l'autre ; la femme trompe, elle est légère, et surtout elle possède une puissance dissolvante terrible. Incertain de son identité, l'homme se sent agressé par l'Autre (voir Récits fantastiques). La femme vampirise. Je ne suis pas le seul à la dépeindre ainsi ; c'est courant chez les auteurs de la fin du XIXe siècle et les peintres. Mais si elle ne connaît pas, ou connaît dans la douleur, ce que je considère comme mon destin de femme, j’en fait un personnage qui mérite une grande pitié. C'est Jeanne, malheureuse en mariage et déçue par mon fils, dans Une vie. C'est Christiane de Mont-Oriol, vite délaissée par son amant, mais qui connaîtra peut-être une satisfaction de mère. Surtout, ce sont les émouvantes vieilles filles de m’œuvre, passées à côté de la vie : Mademoiselle Perle, Miss Harriett, la tante Lison d'Une vie. Vers 1886-1887, et sous l'influence de mes expériences personnelles, j’évolue. Dans Fort comme la mort et Notre coeur surtout, c'est l'homme qui souffre longuement du fait de la femme, une femme « moderne » que je décris aussi avec une crainte nouvelle dans le récit L'inutile beauté. Cette femme, raffinée, intelligente, refuse de se laisser dominer par l'homme ; elle est peut-être frigide ; en tout cas elle place sa propre indépendance au-dessus de la satisfaction des sens. Elle est énigmatique pour l'homme, et capable d'inverser les rôles traditionnels des sexes. 5 > Comment vous vous voudriez classer vous-même quand on parle de romanciers ? 5 < Je suis un romancier réaliste, dans la mesure où je peint les vérités de la vie, en n'en refusant aucune sous prétexte qu'elle est « laide », car l'art doit traiter de tout (ainsi, Bel-Ami a été un soldat brutal, et demeure un brutal dans mes rapports avec les femmes, que je dupe et exploite ; la carcasse d'un vieil âne mort, dans Mont-Oriol, est très longuement décrite, parce qu'elle est un présage funeste pour Christiane, l'héroïne). Je suis aussi un réaliste, parce que je préfère remplacer les longues analyses psychologiques par l'observation des faits et gestes des personnages, révélatrice, si elle est exacte et fouillée, de leur psychologie. Mais le « réalisme » n'est pas du tout une vision extérieure et neutre, chez ce disciple de Flaubert. Dans le développement sur « Le roman », que j’ai placé en tête de Pierre et Jean (et qui n'est pas la préface de ce roman en particulier, mais un article général sur le sujet), j’explique : « Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même. » Un choix s'impose donc dans les éléments fournis par la vie au romancier. « Faire vrai consiste à donner l'illusion complète du vrai. » La réalité, d'autre part, est vue par chacun suivant son tempérament. Il n'y a pas d'art objectif. « Chacun de nous se fait une illusion du monde (...) Et l'écrivain n'a d'autre mission que de reproduire fidèlement cette illusion avec tous les procédés d'art qu'il a appris et dont il peut disposer. »

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