Ca.P.7 :Pour en savoir plus...
1. D’où viennent les Celtes?
En remontant à un niveau plus général et plus ancien, les Celtes se rattachent à la famille des "Indo-Européens" qui paraît se former, quelques milliers d’années plus tôt, en même temps que naît l’agriculture, en Europe orientale ou plus probablement en Asie Mineure : parenté qu’ils partagent avec la plupart des civilisations scandinaves, avec les Germains, les Grecs, les Romains; avec les Perses et les Hindous védiques. Mais les traits communs linguistiques, culturels, voire génétiques, qui permettent de définir cette famille de peuples ne doivent cependant pas faire conclure à une fallacieuse uniformité, encore moins à une quelconque fédération. A tous les niveaux, en ces âges obscurs, on se fait la guerre. Quelques siècles plus tard, les Romains seront les grands fossoyeurs de la civilisation celtique gauloise: ils ne se priveront pas, pour parvenir à leurs fins, d’attiser les rivalités réciproques des tribus celtes entre elles.
2. De quelle époque date la culture celtique en Bretagne?
L’étude archéologique des époques ultérieures souffrant de l’uniformisation due à la conquête des Gaules par les Romains, ce sont les linguistes qui prennent le relais pour tenter de cerner l’étendue del’influence celtique.
3. Qu’est-ce que les Celtes nous ont laissé de leur passé?
C’est la surprise : voici que c’est presque toute l’Europe centrale et occidentale, du Danube à l’Atlantique et de la Belgique en l’Espagne, y compris la Grande-Bretagne et l’Irlande, qui se révèlent cellophanes. Au regard de ces critères, les Gaulois sont donc bien tous des Celtes, à la seule exception des Basques : les "pays celtiques" d’aujourd’hui ne sont que les résidus modernes d’une bien plus vaste et plurielle Celte. Plusieurs grandes villes européennes -Lyon, anciennement Lugdunum, mais aussi Laon, Loudun, Nanterre et Londres- portent effectivement des toponymes celtiques : les trois premiers perpétuent directement la mémoire du dieu celtique Luge, dont les manuscrits irlandais content plusieurs aventures.
4. Les druides existent-ils toujours? Expliquez.
Seuls en Bretagne à se réunir régulièrement en public, les druides de la Gourzes (ou Gorsed) ne font pas l’unanimité. On leur reproche, notamment, leur folklorisme. Ainsi l’écrivain Yann Brekilien, dissident de la Gourzes, a-t-il fondé sa propre assemblée : studie Keltique drouizes an hengoun (Cercle d’études des druides traditionnels). Cette obédience se veut plus en phase avec la recherche sur le celtisme. Ce néo-druidisme est ouvert à tous: chrétiens, païens, agnostiques. Il faut néanmoins être parrainé pour être admis comme disciple, et étudier pour accéder au rang de barde puis de druide.
5. La Bretagne a-t-elle été le théâtre d’autres grands combats au cours des siècles.
a)La Guerre de Succession (1341 à 1355)
b)Le combat des trente
c)La Chouannerie
d) La guerre de course des Malouins etc…
1. D’où viennent les Celtes?
En remontant à un niveau plus général et plus ancien, les Celtes se rattachent à la famille des "Indo-Européens" qui paraît se former, quelques milliers d’années plus tôt, en même temps que naît l’agriculture, en Europe orientale ou plus probablement en Asie Mineure : parenté qu’ils partagent avec la plupart des civilisations scandinaves, avec les Germains, les Grecs, les Romains; avec les Perses et les Hindous védiques. Mais les traits communs linguistiques, culturels, voire génétiques, qui permettent de définir cette famille de peuples ne doivent cependant pas faire conclure à une fallacieuse uniformité, encore moins à une quelconque fédération. A tous les niveaux, en ces âges obscurs, on se fait la guerre. Quelques siècles plus tard, les Romains seront les grands fossoyeurs de la civilisation celtique gauloise: ils ne se priveront pas, pour parvenir à leurs fins, d’attiser les rivalités réciproques des tribus celtes entre elles.
2. De quelle époque date la culture celtique en Bretagne?
3. Qu’est-ce que les Celtes nous ont laissé de leur passé?
C’est la surprise : voici que c’est presque toute l’Europe centrale et occidentale, du Danube à l’Atlantique et de la Belgique en l’Espagne, y compris la Grande-Bretagne et l’Irlande, qui se révèlent cellophanes. Au regard de ces critères, les Gaulois sont donc bien tous des Celtes, à la seule exception des Basques : les "pays celtiques" d’aujourd’hui ne sont que les résidus modernes d’une bien plus vaste et plurielle Celte. Plusieurs grandes villes européennes -Lyon, anciennement Lugdunum, mais aussi Laon, Loudun, Nanterre et Londres- portent effectivement des toponymes celtiques : les trois premiers perpétuent directement la mémoire du dieu celtique Luge, dont les manuscrits irlandais content plusieurs aventures.
4. Les druides existent-ils toujours? Expliquez.
Seuls en Bretagne à se réunir régulièrement en public, les druides de la Gourzes (ou Gorsed) ne font pas l’unanimité. On leur reproche, notamment, leur folklorisme. Ainsi l’écrivain Yann Brekilien, dissident de la Gourzes, a-t-il fondé sa propre assemblée : studie Keltique drouizes an hengoun (Cercle d’études des druides traditionnels). Cette obédience se veut plus en phase avec la recherche sur le celtisme. Ce néo-druidisme est ouvert à tous: chrétiens, païens, agnostiques. Il faut néanmoins être parrainé pour être admis comme disciple, et étudier pour accéder au rang de barde puis de druide.
5. La Bretagne a-t-elle été le théâtre d’autres grands combats au cours des siècles.
a)La Guerre de Succession (1341 à 1355)
b)Le combat des trente
c)La Chouannerie
d) La guerre de course des Malouins etc…
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