Gelezen tekst + eventueel auteur: Vieira
Gevonden in (bronvermelding): www.liberation.fr
Onderwerp tekst : voetballer Patrick Vieira
Korte inhoud van de tekst: Een portret van de franse middenvelder Vieira. Een speler van Arsenal die wereld en europees kampioen is geworden.
Ik heb deze tekst gekozen om de volgende reden(en):
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Geef jouw mening over de tekst: (saai, interessant, rommelig, grappig e.d.)
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Tijdsduur: ik heb 3 uur aan deze tekst besteed.
Vieira
l a surgi dans le salon restaurant du centre d'entraînement d'Arsenal, dribblé poliment mais fermement les questions d'un confrère insistant et installé ses 191 centimètres dans un coin, sur un canapé. «Moins on parle, mieux on se porte», dit Patrick Vieira, qui estime que se taire «fait partie du métier». Les journaux populaires anglais en raffolent, qui lui prêtent volontiers de fabuleuses déclarations «pour pouvoir en faire un scandale», pense-t-il et le transfèrent régulièrement au Real Madrid.
Ils s'étaient déjà largement emparés de son dossier quand, trois saisons en arrière, il collectionnait les expulsions au contact d'un football anglais plutôt rugueux. Mais l'escogriffe, à l'évidence, n'est pas un grand nerveux, encore moins une grande gueule. Plutôt un type «très réservé», selon l'ancien sélectionneur Aimé Jacquet, tout en sourires faciles et en placidité. Juste un milieu récupérateur motivé qui conçoit son activité professionnelle en termes de productivité. «Vu ma position sur le terrain, il est très important d'être un mauvais perdant, d'avoir envie de gagner tous les ballons. Mais je ne suis pas un méchant. Je n'irai jamais faire mal à quelqu'un gratuitement. En Angleterre, j'ai reçu des cartons rouges, j'ai eu une période délicate avec la presse qui a tenté de me faire passer pour un mauvais garçon, et je l'ai payé cher, en matchs de suspension et en amendes. Mais hors du terrain, je suis plutôt relâché, décontracté.»
Estampillé «future star» dès ses premiers tacles, à Cannes, il avait été l'un des premiers espoirs français à tenter l'exil, à 19 ans, pour une saison cafard sur le banc du Milan AC. Fric, furia médiatique, galères, le jeune Vieira a tout appris. Très tôt. Aujourd'hui, il dit : «Je suis assez grand pour m'en sortir seul. Je n'ai ni agent, ni avocat. Moi, j'aime bien m'occuper de mes affaires.» Entretemps, Patrick Vieira, alias «Pat», «Paddy» ou encore «le Long», a trouvé fortune (son salaire est estimé à 71 000 euros par semaine) et félicité à Arsenal, sous la férule d'Arsène Wenger, l'entraîneur français qui recrute français. Au point d'y passer sept saisons, et de s'y voir décerner le brassard de capitaine.
Certes, son employeur, souvent, tire sur la corde. La saison passée, il avait débarqué au Mondial avec une soixantaine de matchs dans les pattes, complètement cramé. Mais Vieira, definitely, «adore Londres». Sa compagne Sheryl, Anglaise d'origine trinidadienne. La maison qu'il s'est offerte, dans le quartier cossu de Hampstead. Ses potes de la «french connection», avec qui il «va souvent manger, chez les uns ou les autres, sans nos copines». Le cinéma et les concerts, Whitney Houston ou Justin Timberlake. Une vie banale, ou presque. «Patrick Vieira qui pousse son Caddie au supermarché, qui boit un café dans un petit bar avec des amis... C'est une ville où on peut vraiment vivre pleinement, sans retenue. Je fais ce que j'ai envie de faire, et je ne me dis jamais : "Ça, je ne peux pas parce que je suis footballeur." Ailleurs, les gens sont plus fanatiques.»
La ferveur, en ces lieux, se limite aux travées de la vénérable enceinte d'Highbury. Saint Patrick, patron du milieu de terrain, héros iconisé des fidèles des Gunners, y a sa chansonnette, entonnée à chaque rencontre par 38 000 personnes. Il y est question d'Arsenal, bien sûr, mais aussi du Sénégal. Londres, Dakar : né dans la capitale sénégalaise, Patrick Vieira, arrivé en France à 8 ans avec son frère et sa mère Rose, d'origine cap-verdienne (le père a très tôt abandonné le foyer familial), grandi à Trappes puis à Dreux, n'y avait jamais remis les pieds. Un peu d'appréhension, sans doute. Et, aussi, le souci de ne pas rentrer les mains vides. «Chaque année, je remettais ça à l'année suivante. Et puis, en prenant de l'âge, je me suis davantage interrogé sur mes origines.» Le match d'ouverture de la Coupe du monde 2002, qui vit les Bleus croqués par les Lions, lui aurait ouvert les yeux. «Jouer contre le Sénégal, ça a fait tilt. Je me suis rendu compte qu'il fallait que j'y retourne. Les endroits où j'ai grandi, dont j'ai des images très floues, les copains que je n'ai pas revus... J'ai envie de retrouver des réponses aux questions que je me posais», disait-il.
La semaine dernière, Vieira, 27 ans ce mois-ci, est retourné à «Grand Dakar». Pour la première fois depuis près de vingt ans, et dans une ambiance d'émeute. Il y a visité la rue Dara de son enfance, posé, en boubou et en compagnie de quelques amis ex-footballeurs, la première pierre du centre de formation Diambars «champions», en wolof. «Le Sénégal a besoin de beaucoup de choses, et c'est la première que je puisse faire. C'est une façon de renvoyer l'ascenseur, de dire que, même si j'en suis parti à 8 ans, le Sénégal est pour moi un pays très important.» Il «comprend parfaitement le wolof», mais «ne le parle pas très bien». Ecoute Youssou N'Dour, «mais comme de la variété française, ou Pharell, le rappeur américain». Et se sent «sénégalais et français, pas uniquement l'un ou l'autre».
En équipe de France, il a longtemps attendu son heure, dans l'ombre d'un Didier Deschamps intouchable. Sans moufter. Cet hiver, en l'absence du volubile Marcel Desailly, autre Bleu d'Afrique, c'est à Pat le discret que le sélectionneur Jacques Santini a songé pour le capitanat (avant de le confier à Zidane). «Il a la faculté de gérer le temps, souffle Aimé Jacquet. Il savait que, inéluctablement, il jouerait.» De l'invraisemblable bide coréen de 2002, Vieira conserve le souvenir cuisant d'«une grosse claque, qui nous servira beaucoup pour le futur. On a été trop sûrs de nous. La finale contre l'Argentine, on en parlait, on s'y voyait.» Au sujet du triomphe inattendu de 1998, il coupe court aux spéculations sur les vertus footballistiques de l'équipe étiquetée «black-blanc-beur» : «L'équipe de France est constituée des meilleurs joueurs, point final.» Il concède bien une «excitation énorme» lors de sa rencontre, avant un match en Afrique du Sud, avec Nelson Mandela, «un grand homme, qui inspire le respect». Mais difficile de le faire glisser du rectangle vert au débat d'idées. «On a tous des convictions. Mais dans le domaine politique, c'est très difficile de les étaler. Les gens ont du mal à comprendre que les footballeurs puissent prendre position. C'est devenu un sujet tabou.»
Patrick Vieira, pourtant, l'ouvre parfois. En mars, après un match de Coupe d'Europe, agacé par les injures racistes des supporteurs de Valence, il avait dénoncé «l'hypocrisie» des dirigeants de l'UEFA, qui «se contentent d'infliger des amendes de 3 000 ou 4 000 euros». Ces derniers lui en avaient collé une, équivalente, pour «propos publics incorrects». Echaudé, il dit aujourd'hui n'avoir «jamais ressenti le problème» en Angleterre, où autorités du football et institutions s'emploient depuis des années à éradiquer le «monkey booing» (cris de singe) des stades. Avant de préciser : «En Espagne, ça a existé. En Italie aussi. Mais le racisme existe partout, il fait partie du quotidien. Un Black qui travaille dans un bureau reçoit autant de commentaires racistes que moi.» Pas une protestation exaltée, juste un constat laconique. Ce n'est pas sous son maillot n° 4 qu'on dénichera le Mohamed Ali du ballon rond.
De samenvatting gaat verder na deze boodschap.
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1 seconde geleden
L.
L.
haha.. dankje voor de teksten
maaruhm niet teveel voetbal he :P
17 jaar geleden
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