ECONOMIQUE ET SOCIAL
L'union entre les deux compagnies pourrait être annoncée aujourd'hui
Air France veut convoler avec KLM
Le gouvernement néerlandais veutdes assurances sur l'avenirde l'aéroport d'Amsterdam Shipoldont dépendent,plus ou moins directement, 120 000 emplois et qui pourrait péricliterau profitde Charlesde Gaulle.AFP
C'est aujourd'hui que le PDG d'Air France doit informer son comité central d'entreprise sur l'état d'avancement du projet de mariage avec la compagnie néerlandaise KLM. Une union qui ne peut être consommée qu'avec l'accord de La Haye, jusqu'ici réticente. Mariage ou rupture ? Les syndicats d'Air France devraient en savoir un peu plus, aujourd'hui, sur les projets de rapprochement entre leur compagnie et le Néerlandais KLM. Si l'affaire se fait, Air France pourrait prendre 100 % de KLM et lui céder, en retour, 15 % à 20 % de son propre capital. Une opération qui, mécaniquement, se traduirait par la privatisation de la compagnie française, la part de l'État tombant de 54 % à 40 %, Matignon ayant l'intention de se délester de 20 % d'actions supplémentaires par la suite. Mariage de raison
Reste à convaincre La Haye. Or, KLM n'est pas fille à marier facile. Ses fiançailles successives avec Alitalia, puis British Airways, n'ont pas abouti. Et la différence de culture d'entreprise entre les personnels de KLM et d'Air France n'annonce pas, a priori, un mariage d'amour. Le gouvernement néerlandais, lui, ne donnera son feu vert (et tout ou partie des 14 % de parts qu'il détient) que s'il reçoit des assurances sur l'avenir de l'aéroport d'Amsterdam-Shipol, véritable poumon de l'économie batave. 120 000 emplois dépendent plus ou moins indirectement de Shipol, et un accord franco-néerlandais pourrait marginaliser cet aéroport au profit de Charles de Gaulle. Côté français, on s'inquiète aussi, au niveau syndical, de ce mariage de raison. Jusqu'ici, Air France a plutôt bien réussi à traverser l'après-11 Septembre. Sans casse sociale. Mais dans l'avenir ? La privatisation d'Air France, préparée depuis des mois par le gouvernement, est restée jusqu'à présent dans les starting-blocks, faute d'opportunité boursière favorable. Et l'action de la compagnie a rechuté lourdement la semaine dernière. D'où des interrogations sur la rentabilité de l'investissement à venir. L'autre problème, si le mariage se fait, sera de gérer la nouvelle taille de la compagnie qui afficherait le premier chiffre d'affaires mondial. American Airlines, par exemple, n'a pas su gérer sa taille surdimensionnée. Et se trouve, virtuellement, en faillite depuis deux ans... 29 septembre 2003 ouest-france
Wat? Air France wil samengaan met de KLM
Wanneer? Op 30 september was het gepland. Wat zijn de problemen? De verdeling van hoe het eigenschap verdeeld moet worden. Dat de Nederlandse overheid het bedrijf niet in handen van de franse overheid wil hebben, wat wel gebeurt met de huidige constructie
Wat is “het andere probleem”? Wat moet de grootte van het bedrijf voorstellen in de nieuwe vorm.
Air France veut convoler avec KLM
Le gouvernement néerlandais veutdes assurances sur l'avenirde l'aéroport d'Amsterdam Shipoldont dépendent,plus ou moins directement, 120 000 emplois et qui pourrait péricliterau profitde Charlesde Gaulle.AFP
C'est aujourd'hui que le PDG d'Air France doit informer son comité central d'entreprise sur l'état d'avancement du projet de mariage avec la compagnie néerlandaise KLM. Une union qui ne peut être consommée qu'avec l'accord de La Haye, jusqu'ici réticente. Mariage ou rupture ? Les syndicats d'Air France devraient en savoir un peu plus, aujourd'hui, sur les projets de rapprochement entre leur compagnie et le Néerlandais KLM. Si l'affaire se fait, Air France pourrait prendre 100 % de KLM et lui céder, en retour, 15 % à 20 % de son propre capital. Une opération qui, mécaniquement, se traduirait par la privatisation de la compagnie française, la part de l'État tombant de 54 % à 40 %, Matignon ayant l'intention de se délester de 20 % d'actions supplémentaires par la suite. Mariage de raison
Reste à convaincre La Haye. Or, KLM n'est pas fille à marier facile. Ses fiançailles successives avec Alitalia, puis British Airways, n'ont pas abouti. Et la différence de culture d'entreprise entre les personnels de KLM et d'Air France n'annonce pas, a priori, un mariage d'amour. Le gouvernement néerlandais, lui, ne donnera son feu vert (et tout ou partie des 14 % de parts qu'il détient) que s'il reçoit des assurances sur l'avenir de l'aéroport d'Amsterdam-Shipol, véritable poumon de l'économie batave. 120 000 emplois dépendent plus ou moins indirectement de Shipol, et un accord franco-néerlandais pourrait marginaliser cet aéroport au profit de Charles de Gaulle. Côté français, on s'inquiète aussi, au niveau syndical, de ce mariage de raison. Jusqu'ici, Air France a plutôt bien réussi à traverser l'après-11 Septembre. Sans casse sociale. Mais dans l'avenir ? La privatisation d'Air France, préparée depuis des mois par le gouvernement, est restée jusqu'à présent dans les starting-blocks, faute d'opportunité boursière favorable. Et l'action de la compagnie a rechuté lourdement la semaine dernière. D'où des interrogations sur la rentabilité de l'investissement à venir. L'autre problème, si le mariage se fait, sera de gérer la nouvelle taille de la compagnie qui afficherait le premier chiffre d'affaires mondial. American Airlines, par exemple, n'a pas su gérer sa taille surdimensionnée. Et se trouve, virtuellement, en faillite depuis deux ans... 29 septembre 2003 ouest-france
Wanneer? Op 30 september was het gepland. Wat zijn de problemen? De verdeling van hoe het eigenschap verdeeld moet worden. Dat de Nederlandse overheid het bedrijf niet in handen van de franse overheid wil hebben, wat wel gebeurt met de huidige constructie
Wat is “het andere probleem”? Wat moet de grootte van het bedrijf voorstellen in de nieuwe vorm.
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