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La Corse

Beoordeling 4.3
Foto van een scholier
  • Keuzeopdracht door een scholier
  • 4e klas vwo | 3274 woorden
  • 13 april 2004
  • 10 keer beoordeeld
Cijfer 4.3
10 keer beoordeeld


Introduction

J'ai voulu faire mon ICT de La Corse parce que j'ai été là-bas.
J'ai pensé c'étais une très belle île et je comprends qu'il est appelé L’ile de beauté maintenant. il y avait la pas beaucoup d'information de la Corse sur l'internet mais il y avait très beaucoup de photos. J'aime corse beaucoup et espoir pour se retourner bientôt, a cause de toutes les choses agréables j'ai fait et ai vu là-bas. tel que le Sanglier et l'autre grande nourriture que j'ai mangée. la nature dans corse est toujours préservée et cela est une bonne raison pour prendre une randonnée dans les montagnes ou les forêts. J'ai fait une randonnée sur la montagne de bavella et les environs.
pour moi la corse est l'endroit idéal pour être sur les vacances!!!!



Le Bavella

Un Peu D’Histoire


Cette dernière phase du mégalithique, s'étend de 1400 à 1200 avant JC. Le premier signe distinctif de la nouvelle civilisation est l'apparition, aux environs de 1400 / 1300 avant JC, de Statut-menhirs portant des épées ou poignards en bas relief, parfois des cuirasses, ceintures ou baudriers. Ces Statut-menhirs apparaissent non seulement à Filitosa, mais aussi à Cauria et ailleurs, et représentent le "5ème stade", de leur évolution et "l'entrée de la Corse dans la Protohistoire".

Seconde caractéristique : Il s'agit de "tours" toujours circulaires faites de gros blocs de pierre (dont certain pèsent plusieurs tonnes) d'une hauteur qui peut atteindre 7 mètres et couvertes soit d'une voûte, soit d'une charpente. L'intérieur est composé tantôt d'une unique cellule, tantôt de niches secondaires latérales : Le diamètre total varie de 10 à 15 mètres . Fait remarquable, ces tours sont toutes rassemblées au sud d'une ligne Ajaccio / Solenzara (Ligne qui semble marquer la limite septentrional du mégalithique). On en trouve à Foce, à Balestra (Mocacroce), à Filitosa, à Cucuruzzu (Levie), à Torre, à Porto-Vecchio, à Tappa et à Ceccia. Leur fonction paraît évidente. Ce sont des monuments "culturels" où l'on célébrait quelques divinités par des offrandes et des libations et où l'on enterrait et brûlait les morts.Enfin, la date de construction de ces tours oscille entre 1500 et 1200 av JC.
La 3ème caractéristique est la plus importante. C'est celle de l'origine de ces constructions. Ecartant l'hypothèse d'une évolution autochtone, on avance celle d'une invasion étrangère. "Les Torréens" seraient un des "peuples de la mer", les Shardanes qui attaquèrent l'Egypte au début du 2ème millénaire av JC. Sur l'origine des Shardanes, on est réduit aux conjectures. Certains en font l'un des peuples d'une confédération qui comprenait aussi les Lybiens. On imagine cependant que les Shardanes sont venus se superposer à un peuplement primitif. D'où qu'ils vinssent, les Shardanes étaient essentiellement des guerriers. Ce qui explique l'apparition des armes sur les statut-menhirs qui les représente. C'étaient aussi des constructeurs qui sont probablement les inventeurs des "Tours".
La civilisation "Torréenne", se caractérise par des ensembles fortifiés, tantôt à proximité, tantôt à l'écart des "tours" qui témoignent d'un long conflit qui occupe la seconde moitié du deuxième millénaire, et qui opposa les autochtones aux envahisseurs. Il y aurait là, une lutte entre 2 types de civilisation : Celle agro-pastorale des Protocorses, celle, pastorale aussi, mais guerrière des "Torréens".
Conflit aussi, des modes de vie différents : inhumation chez les premiers, incinération chez les seconds. Conflit enfin d'ordre religieux : interdiction de représenter la figure humaine chez les Torréens, tandis que les autochtones au contraire la sculpte sur leurs menhirs. D'où des luttes constantes et l'habitude prise par les indigènes de sculpter les armes sur les statut-menhirs qui représenteraient ainsi l'ennemi vaincu.
Luttes ou les envahisseurs eurent le dessus et qui se terminèrent par la destruction systématique de la civilisation mégalithique des vaincus et probablement par une migration de ceux-ci vers le nord de l'île. ce qui expliquerait la présence de statut-menhirs à Santo-pietro-di-tenda et à Barbaggio-Patrimonio.

La Corse Française


En 1768, le traité de Versailles est signé. Gênes y cède la Corse à la France.
En juillet de cette même année, les troupes Françaises occuperont le Cap Corse, et un mois plus tard, le marquis de Chauvelin débarquera avec de nombreuses troupes sous son commandement. Les Français seront pourtant vaincus à Borgo en octobre. Mais cela n'empêchera pas, au printemps 1769, le Comte de Vaux de débarquer avec 20.000 Hommes et de vaincre les patriotes le 8 Mai à Ponte Nuovo.
Pascal Paoli, quittera la Corse le 13 Juillet 1769. Napoléon Bonaparte naîtra un mois plus tard (le 15 Août 1769).

Pourtant, malgré une répression sévère, la résistance se poursuit dans l'intérieur et en 1774, les nationalistes se révolteront, mais se verront réprimés avec rigueur dans le Niolo.Ce sera le début d'une longue série d'amnisties (1776), que Paoli, alors demeurant à Londres refusera de profiter.

La Corse est devenue "pays d'états". Les états de Corse, assemblés et composés de 23 députés de chacun des trois ordres, choisis par élection indirecte, se réunissent huit fois entre 1770 et 1785. L'assemblée n'a qu'un rôle consultatif: toute décision dépend de l'intendant et du commandant en chef (les commissaires du Roi).
L'administration, de caractère despotique, confie peu de postes aux Corses sauf dans les échelons subalternes de la magistrature. Ils continuent toutefois à contrôler l'administration des communes. L'ordre de la noblesse est créé, des titres sont accordés à plus de 80 familles (parmi lesquelles les Bonaparte). Les nobles ne bénéficient pas de privilèges féodaux. mais peuvent obtenir divers avantages: concessions de terres, places d'officiers dans des régiments formés pour les Corses, bourses pour leurs enfants dans des geôles du continent.

Les tentatives de développement agricole et industriel sont peu efficaces. Les impôts directs, perçus dès 1778 en nature, bien que théoriquement équitables, pèsent surtout sur les pauvres. Les premières routes sont construites : Bastia / Saint-Florent: Bastia / Corté, et le plan Terrier est mis en œuvre. Les recensements démontrent un accroissement continu de la population. En 1789, alors que la révolution éclate en France, l'assemblé nationale, incitée par une lettre d'un comité patriotique de Bastia, décrète que la Corse est désormais partie intégrante de la monarchie française. Les Corses exilés sont alors autorisés à rentrer en France.
Le 15 janvier 1790, la Corse devient un département, Bastia en est le chef-lieu et le siège de l'unique évêché.

Napoléon Bonaparte

Napoléon Ier (1769-1821) Né à Ajaccio. Napoléon Bonaparte appartenait à une famille de la petite noblesse corse d'origine génoise. Issu d'une famille nombreuse, dont seuls cinq garçons et trois filles parvinrent à l'âge adulte, il étudia comme boursier , puis à l'école militaire de Brienne (1779-1784), enfin à celle de Paris (1785) d'où il sortit avec le grade de sous-lieutenant. Jusqu'en 1791, il vécut en garnison à Valence, à Lyon puis à Douai.
Doté d'une prodigieuse mémoire et d'une réelle culture politique (il avait lu Montesquieu, Rousseau et les grands classiques français et étrangers), il se montra, dès sa jeunesse, doué d'un sens aigu des réalités. Opportuniste, il n'avait pas de principes bien arrêtés et partageait les conceptions religieuses, teintées d'anticléricalisme, d'un Voltaire : le christianisme lui apparaissait comme un facteur d'ordre social et, comme il le dira plus tard, "les conquérants ne sont jamais brouillés avec les prêtres!".

Il adhéra avec sympathie à la Révolution et partit en mission en Corse, sa terre natale, où il devint lieutenant-colonel au sein de la Garde nationale corse. Il échoua à entrer dans la carrière politique, se heurtant à l'influence de Paoli qui cherchait à établir l'indépendance de l'île avec l'appui des Anglais. Lors de la déclaration d'indépendance de la Corse, Bonaparte, considéré comme patriote et républicain, dut se réfugier avec sa famille sur le continent en juin 1793. Après quelques commandements à Nice et à Marseille, la rencontre avec Robespierre et l'adhésion à la politique des Jacobins, il fut nommé capitaine dans l'artillerie et affecté au siège de Toulon qui s'était livrée aux Anglais. Il contribua à la prise de la ville et fut récompensé en étant promu au grade de général de brigade, à l'âge de vingt-quatre ans. Nommé commandant de l'artillerie de l'armée d'Italie, il fut emprisonné en raison de ses liens avec les Jacobins mais sa captivité fut de courte durée.


Le 13 Vendémiaire an IV (5 otobre 1795), Barras appela Bonaparte pour réprimer l'insurrection royaliste de Paris dirigée contre le Directoire. Il fut alors nommé commandant en chef de l'armée de l'intérieur. En 1796, il épousa une créole, mère de deux enfants, Joséphine de Beauharnais. Promu général en chef de l'armée d'Italie le 2 mars 1796, il mena une campagne foudroyante contre les troupes austro-piémontaises et révéla à cette occasion son génie militaire.
Selon les termes du traité de Campoformio (17 octobre 1797), la France conservait la plupart de ses conquêtes et Bonaparte fondait dans le Nord de l'Italie la République cisalpine (connue plus tard sous le nom de royaume d'Italie). Il renforça sa position en envoyant des fonds au gouvernement français et se servit également de cet argent pour son propre compte : ses journaux et bulletins exaltaient les exploits d'un général jusqu'alors inconnu, le décrivant comme "un homme qui est partout et qui voit tout, volant comme l'éclair et frappant comme la foudre" : Bonaparte, ayant compris l'importance de la propagande, avait entrepris de forger une légende autour de sa personne. il fut nommé à la tête de l'expédition d'Égypte où il conquit le pays dominé par les Ottomans (victoire des Pyramides) dans le but de menacer l'Angleterre en Méditerranée orientale et de couper la route des Indes à son rival en portant atteinte à ses échanges commerciaux. Bien que sa flotte ait été détruite à Aboukir par l'amiral Nelson, il soumit le pays et proclama, sans convaincre, sa tolérance vis-à-vis de l'islam. Opiniâtre, il réforma le gouvernement et le droit égyptiens, abolit le servage et le féodalisme, et garantit les droits fondamentaux. Pendant ce temps, la France connaissait de nouvelles défaites, faisant face à une nouvelle coalition de l'Autriche, de la Russie et de puissances de moindre importance qui s'étaient ralliées à la Grande-Bretagne.
Bonaparte prit la mer, débarqua à Fréjus le 8 octobre 1799 et regagna Paris par surprise. Confronté au discrédit qui frappait le Directoire, Sieyès, qui entendait sauvegarder les principaux acquis de la Révolution, cherchait un général prêt à un coup d'État et qui rassurerait à la fois ceux qui redoutaient un retour à la royauté et ceux qui craignaient les Jacobins.

En 1812, Napoléon, dont l'alliance avec Alexandre Ier avait été rompue, entreprit la campagne de Russie qui prit fin avec la retraite désastreuse de Moscou.
Mal approvisionnée, luttant contre la neige et le froid, l'armée se perdit en partie dans les eaux de la Bérézina et seulement moins de cinquante mille soldats rescapés rentrèrent de la campagne de Russie. Par la suite, l'ensemble des puissances européennes (la Prusse, l'Allemagne, la Russie, l'Autriche et l'ennemi de toujours, l'Angleterre) s'allièrent contre lui. Malgré la conspiration à Paris du général Malet et la montée des mécontentements intérieurs, Napoléon réussit cependant à monter sur pied une armée de jeunes conscrits, les "Marie-Louise" avec lesquels il commença brillamment la campagne de 1813, remportant des victoires à Lützen (1er-2 mai) et à Bautzen (19 mai).

Toutefois, en Espagne, la défaite de Vitoria mit fin à la domination française dans la péninsule Ibérique. L'Allemagne fut également abandonnée après la défaite de Leipzig (16-18 octobre 1813) et la France attaquée (campagne de France).
Tout se passait comme si la grande nation devenue Empire voyait son propre message de libération se retourner contre elle-même et contre les valeurs qu'elle prétendait universaliser. Une formidable réaction antinapoléonienne, nationale et contre-révolutionnaire prit définitivement corps en Europe.

En avril 1814, ses maréchaux refusèrent de continuer le combat. Déchu par le Sénat le 3 avril, Napoléon abdiqua sans conditions et fut exilé à l'île d'Elbe, en Méditerranée, qu'il reçut comme royaume avec une rente. Alors qu'en France une opposition bonapartiste s'organisait contre Louis XVIII, dont le régime paraissait fragile, Napoléon s'échappa de l'île d'Elbe en mars 1815, arriva en France et marcha sur Paris, gagnant à sa cause les troupes envoyées pour le capturer.
À Paris, il promulgua une nouvelle constitution, plus démocratique, et les anciens combattants qui avaient servi au cours de ses premières campagnes affluèrent pour lui apporter leur appui. Napoléon demanda la paix aux Alliés qui, en retour, le mirent au ban de l'Europe, ce qui le décida à prendre l'initiative de l'attaque.

Il lança la campagne de Belgique qui se solda par une défaite lors de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. Ayant perdu tout appui politique, Napoléon se réfugia à Rochefort, où il s'embarqua à bord du navire anglais le Bellerophon, marquant ainsi la fin de la période dite des Cent-Jours. Il fut exilé à Sainte-Hélène, île isolée au sud de l'océan Atlantique, où il passa sa captivité à dicter ses Mémoires, en butte aux brimades du gouverneur de l'île Hudson, Lowe. Il mourut des suites d'un cancer de l'estomac, le 5 mai 1821.


La capitale de Corse: Bastia


Au pied du massif du Pigno, bâtie en amphithéâtre autour du Vieux Port, Bastia a un passé qui remonte très haut dans le temps. La découverte d'objets préhistoriques sur les hauteurs qui surplombent la ville confirme l'hypothèse d'un habitat néolithique 1500 ans avant notre ère. A la période historique, l'anse de Ficajola était le dernier port abri de la côte où Grecs et Etrusques relâchaient avant la redoutable traversée de la mer Tyrrhénienne. Par la suite, les Romains occupèrent l'oppidum de Bastia et y installèrent la colonie de Mantinum qui fut détruite, lors des grandes invasions Barbares, par les vandales. Le site est alors abandonné jusqu'au Xle siècle, époque à laquelle les pêcheurs de Cardo construisent des cabanes dans la crique de Terra Vecchia (Vieux Port) mais n'y résident pas, le rivage étant peu sûr.

Deux siècles plus tard, alors que les pisans sont maîtres de l'île, on voit apparaître une agglomération s'étendant du pied de la citadelle au ruisseau du Guadello.
De cette époque nous savons peu de choses, seules certaines rues nous ont transmis par leurs noms quelques activités de la bourgade: rue de l'Huile, rue des Mulets, etc...
Bastia prend véritablement naissance en 1378 avec la décision du gouverneur génois Leonelo Lomeluno d'abandonner le château fort des gouverneurs de l'île, plusieurs fois incendié à Biguglia, et de construire le Donjon sur le promontoire rocheux qui domine le Vieux Port. Deux ans plus tard, il vient s'y installer et les gouverneurs qui lui succèdent continuent les fortifications de la nouvelle citadelle et aménagent le palais. En 1480, les remparts sont terminés, en 1530, le palais est achevé.

Dès lors, il faut peupler la nouvelle cité, le gouverneur octroie des exemptions d'impôts, des privilèges aux Corses qui viendraient s'installer à Terra Nova.
Durant le XVle et le XVlle siècle, la haute ville s'organise suivant le plan en damier des villes génoises: rues droites partant de la cathédrale et aboutissant au Donjon, coupées par des rues transversales qui descendent vers la mer.
La cité comprend alors trois places, un évêché (le diocèse de Mariana), une cathédrale (Sainte-Marie) deux couvents, un hospice d'enfants trouvés, une église de Confrérie (Sainte Croix), le palais avec à proximité sur la place de la cour la maison des Nobles Douze (qui aident le Gouverneur dans l'administration de l'île) et la "casetta", (Maison du Podestat). Dans la basse ville, on commence la construction de l'église Saint Jean, des oratoires de la Conception et de St Roch, et sept ordres religieux s'établissent à la limite des faubourgs, ceinturant la ville de couvents ou la population peut se réfugier en cas de siège. Bastia, capitale du gouvernement de l'île devient au XVIIIe siècle, le symbole, pour les Corses, de la tyrannie génoise.

En 1731, la ville est assiégée par les paysans révoltés et le gouverneur ne doit son salut qu'à la fuite. En 1745, la flotte austro-sarde sous la conduite de Domenico Rivarola, attaque et prend la cité après avoir détruit une tour du palais. L'année suivante, le Gouverneur de Mari reprend Bastia, dénonce un complot, fait prendre 18 hommes et une femme à la potence du Bastion Saint Charles que l'on peut encore voir de nos jours et envoie les autres prisonniers à Gênes. Pour assurer la protection de la ville, il fait construire quatre forts sur les hauteurs: Monserato, la Croix, Straforello et San Gaetano. En 1747, nouvel assaut de Rivalora. Ces faits de guerre n'empêchent pas la cité de s'agrandir et de prospérer. A l'arrivée des français, le siège du gouvernement est transféré en basse ville. Bastia, compte alors huit quartiers: le Port, le Gouvernement, Saint François, Saint Jean, les Jésuites, Saint Angelo, la Colline, la Citadelle et deux faubourgs Saint Joseph et Saint Nicolas fermés par deux barrières. La population civile est de 8000 âmes.


L'année 1794 voit le gouvernement anglais prendre possession de la ville après un siège mémorable ou les bastiais se défendirent avec acharnement pendant deux mois avant de capituler avec les honneurs militaires. L'intermède anglais du royaume anglo-corse dura deux ans et en 1796, Bastia redevient chef-lieu du département du Golo.
En 1811, Bastia perd son privilège de capitale au profit d'Ajaccio, mais son activité économique continue à s'accroître avec l'implantation de hauts fourneaux à Toga qui traitent le fer de l'île d'Elbe. Au cours du XlXe siècle, la ville va se développer et s'embellir. La traverse n°1 (boulevard Paoli) la traverse n°2 (rue César Campinchi), le palais de Justice, le théâtre sont édifiés sous le Second Empire. La place Saint Nicolas sera terminée à la fin du siècle ainsi que le quartier de la gare.

Le début du XXe siècle verra l'achèvement des travaux du nouveau port et l'extension des quartiers périphériques vers Toga et Saint-Joseph. La seconde guerre mondiale n'épargne pas Bastia et un bombardement américain détruit certains quartiers de la ville à 80% en 1943. Relevée de ses ruines, la cité continue son expansion vers le Sud dans le quartier neuf de Lupino et vers le nord en direction de Pietranera.

Aujourd'hui Bastia, siège de la préfecture de Haute Corse, est la métropole économique de la région. Avec son musée d'ethnographie corse, son théâtre d'un millier de places, sa riche bibliothèque, son vénérable Vieux Port, ses nombreux édifices civils et ses oratoires baroques, Bastia est un des fleurons du tourisme corse.

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