L’auteur Didier Daeninckx
Né en 1949, à Saint-Denis, Didier Daeninckx a exercé pendant une quinzaine d’années les métiers d’ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire dans la « Série Noire » de Gallimard. Il a depuis fait paraître une trentaine de titres qui confirment une volonté d’ancrer les intrigues du roman noir dans la réalité sociale et politique.
Plusieurs de ses ouvrages ont été publiés dans des collections destinées à la jeunesse (Syros-Souris Noire, « Page Blanche » chez Gallimard, Flammarion). Il est également l’auteur de nombreuses nouvelles qui décrivent le quotidien sous un aspect tantôt tragique, tantôt ironique, et dont le lien pourrait être l’humour noir.
Il a obtenu de nombreux prix (Prix populiste, Prix Louis Guilloux, Grand prix de littérature policière, Prix Goncourt du livre de jeunesse...), et en 1994, la Société des Gens de Lettres lui a décerné le Prix Paul Féval de Littérature Populaire pour l’ensemble de son œuvre.
Explication du titre « Métropolice »
Métropolice est l’opération qui est déclenchée par une cellule de crise réunie au Ministère de l’Intérieur pour enrayer le sentiment de paranoïa qui avait envahi le réseau souterrain. Alors les Brigades de sécurité de métro vont coopérer avec les CRS et les gardes mobiles à la rescousse et avec les compagnies de district.
Le but est de trouver le pousseur et de l’arrêter avant il fait un quatrième meurtre.
Résumé
Dans le livre, un terroriste avec une bombe dans sa valise vient à Paris. En attendant le métro à Châtelet, il est poussé sous le métro par un homme nommé Jacques Courtal. Michèle Fogel et Alain Deligny, membres de la Brigade de sécurité du métro, sont chargés de l’enquête. Après avoir procédé au déminage de la bombe, ils écoutent les témoins du meurtre. Il y a plusieurs versions : un témoin dit que le pousseur était sûrement une femme et l’autre dit que c’était un petit homme qui portait un costume sombre. Quant à Jacques, il rencontre Monsieur Victor, un clochard, qui l’emmène et qui lui donne de la nourriture. Le deuxième jour, Jacques commet son deuxième meurtre à Crimée. Parce que la victime avait une étui à guitare, Michèle pense qu’il y a de nouveau une bombe, mais après on voit que c’est une fausse alarme. Jacques et Monsieur Victor se rencontent de nouveau ce soir et Victor l’emmène dans les anciennes carrières de Paris. Le troisième jour, en se quittant, Victor reconnaît le portrait robot de Jacques dans le journal. Jacques s'enfuit. Le même jour, Michèle part pour Rodez car elle a appris que Jacques Courtal est un ancien patient de l'hôpital psychiatrique. Le directeur lui raconte que Jacques était là après derrière un homme à moustaches vêtu d’une veste bleue et d’un pantalon gris l’a poussé sous un métro dans un station dont le nom commence par un « C ». Jacques reprend le même schéma, parce que tous ces victimes se rassemblent à son attaquant et il les a tués dans les stations qui commençaient par un C . Quand Michèle retourne , Jacques vient de commettre un troisième meurtre à Courtin-Cariou, et alors elle déclenche le plan Métropolice. Les policiers doivent surveiller dans chaque station à une certaine place mais deux policiers , Robert Portac et Hervé Chalion, désobéissent et prennent le métro en espérant retrouver Jacques. Ils l’aperçoivent et ils le suivent vers Denfert –Rocherreau. Portac tue Jacques au moment où Michèle vient sur place et en voyant ça Michèle quitte la police.
Etude de personnages principaux
Jacques Courtal
Il est le principal personnage dans ce livre. Il a environ 40 ans. Il a un voile de barbe qui accusait encore les aspérités de son visage, lui conférant un air tourmenté. Il porte un vieux costume gris aux fines rayures blanches qui flottait tout autour de son corps trop maigre, pointu aux épaules, aux coudes, aux hanches. Le tissu courait après les membres osseux qui s’échappaient, nus, de ses extrémités. En bas, il porte une paire de tennis blanches achetées plus larges qu’il n fallait, ce qui avait pour effet d’accentuer sa claudication. Il était dans une institution psychiatrique depuis 1964, il avait 20 ans. A l’époque on l’a poussé devant un métro. Il a survécu l’attentat parce que le métro a freiné à temps mais son pied était abîmé. Dès qu’il a quitté l’hôpital psychiatrique il cherche des gens qui ressemblent à son attaquant et il les pousse devant le métro.
Alain Deligne
Il a environ 30 ans, et il est marié avec Geneviève.
En octobre 1976 on a mis son chef à la retraite et normalement Alain était le successeur mais on a choisi Michèle Fogel. Il avait du mal à ravaler son dépit.
Maintenant il est inspecteur et il travaille pour Michèle. A sa femme il dit que il n’a rien contre Michèle, qu’elle est plutôt sympathique, mais chaque fois qu’ il dit ça à sa femme devient jalouse. Son mariage n’est pas si bon , parce qu’ils ont souvent des disputes et sa femme rentre même une fois ivre à la maison vers deux heures dans la nuit.
Michele Flogel
Elle est le commissaire des Brigades de sécurité du métro. Elle est divorcée et elle a deux fillettes : la cadette Saphia a 5 ans et l’aînée Aline a 9 ans. Au bureau, elle porte normalement un jeans, mais un jour elle rentre à son bureau avec des vêtements très féminins et c’est grâce a sa fillette. Quand elle va au travail, elle quitte toujours son appartement avec les chaussures dans les mains, parce qu’elle ne veut pas réveiller ses enfants. Une voisine s’occupe de ses enfants, quand elle n’est pas à la maison. En parlant, elle se sert souvent de sarcasme. Le jour après Jacques a tué une personne, elle veut que tous les agents patrouillent dans les métros. Mais c’est aussi le jour auquel il y a un enterrement de deux collègues. Alors presque tous les collègues vont à l’enterrement mais elle trouve que les agents doivent travailler pour chercher Jacques. Elle leur dit que quand on choisit de devenir agent, on connaît aussi les risques de cette profession. Après on a tué Jacques, le pousseur, elle quitte la police parce qu’elle voulait que Jacques soit arrêté et pas tué et ça l’a déçu.
Vocabulaire
1) le caisson blindé : gepantserde munitiewagen
Vous ne pouvez rien tenter avec le caisson blindé?
2) crapahuter : marcheren door zwaar terrein
saloperie : vuilheid
Je crapahute depuis 7 ans dans cette saloperie de tube…
3) zoner= que tu es à la rue
Ca fait longtemps que tu zones ?
4) paumé : verloren
Tu as l’air d’être complètement paumé
5) bosser : hard werken
un rectifieur : slijper
C’est là que je bossais, comme rectifieur.
6) planquer : verbergen
Je planque des couvrantes.
7) un dépotoir : vuilnisbelt
Le chlochard passe le dépotoir.
8) des conneries : stommiteiten
T’aurais pas fait des conneries ?
9) écœurant : walgelijk
un coquillage : schelpdier
Sur la passerelle, un vent léger fit remonter jusqu’à elles des odeurs écœurantes de crustacés et de coquillages échappées des poubelles.
10) égrener : één voor één laten passeren
L’inspecteur égrena la litanie attendue des coups de fil, des coups de gueule.
11) âcre :scherp
L’odeur âcre du feu s’estompa rapidement
12) la sueur : het zweet
La sueur mouillait son dos.
13) un scaphandrier : een duiker
J’ai l’impression d’être un scaphandrier
14) recroquevillé : ineengekrompen
Jacques courtal dormait recroquevillé dans une niche du tunnel.
Avis personnel.
C‘était un roman policier alors le livre était très captivant. Il y avait des mots que je ne connaissais pas dans le livre, mais ils ne t’empêchent pas de comprendre ce que l’auteur veut dire. Dans ce livre, l’auteur décrit très bien les personnages, extérieurs et intérieurs. Il donne aussi les problèmes personnels des personnages, qui n’ont rien à faire avec leur travail. J’aimais bien ça, parce que je crois que quand un auteur fait ça, on peut se mettre complètement dans la peu des personnages fictifs. Parce qu’il écrit d’une manière si fascinante, j’avais l’impression que tout ce qui c’est passé dans le livre, peut être basé sur des faits véritablement passés.
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