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La petite fille de monsieur Linh door Philippe Claudel

Beoordeling 5.8
Foto van een scholier
Boekcover La petite fille de monsieur Linh
Shadow
  • Boekverslag door een scholier
  • 4e klas vwo | 2952 woorden
  • 30 maart 2012
  • 33 keer beoordeeld
Cijfer 5.8
33 keer beoordeeld

Boekcover La petite fille de monsieur Linh
Shadow
Meneer Linh ontvlucht zijn door oorlog geteisterde land op zoek naar een betere toekomst voor zijn kleindochter. Zijn kamergenoten in het asielzoekerscentrum drijven de spot met zijn liefdevolle aandacht voor het kleine meisje. Dan ontmoet hij meneer Bark en er ontstaat een innige vriendschap.
Meneer Linh ontvlucht zijn door oorlog geteisterde land op zoek naar een betere toekomst voor zijn kleindochter. Zijn kamergenoten in het asielzoekerscentrum drijven de spot met zi…
Meneer Linh ontvlucht zijn door oorlog geteisterde land op zoek naar een betere toekomst voor zijn kleindochter. Zijn kamergenoten in het asielzoekerscentrum drijven de spot met zijn liefdevolle aandacht voor het kleine meisje. Dan ontmoet hij meneer Bark en er ontstaat een innige vriendschap.
La petite fille de monsieur Linh door Philippe Claudel
Shadow

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Résumé
Il s’agit d’un vieil homme qui s’enfuit de son pays natal avec une valise légère et un nouveau-né. Il s’appelle Linh et sa petite fille s’appelle Sang Diû (Matin doux). Il est tout seul avec le bébé car toute sa famille est morte. Le père de l’enfant était son fils. Un jour il a trouvé le corps de son fils et celui de sa femme et de leur fille à côté d’un cratère. Ils étaient tous morts. Monsieur Linh part avec le bateau pour un pays lointain. Il reste sur le pont arrière serrant l’enfant contre lui et sa petite valise à ses pieds avec des vêtements usagés, une photo et un sac de toile avec une poignée de terre. Un jour de novembre le bateau arrive à sa destination mais le vieil homme ne veut pas descendre. Mais une femme vient le chercher pour l’emmener dans un centre d’accueil. Des jours passent et monsieur Linh ne quitte pas le dortoir. Il consacre son temps à s’occuper de l’enfant. Dans le centre ils disent qu’il devrait sortir que cela fera du bien à l’enfant et monsieur Linh sort. Il marche tout droit, il ne traverse aucune route et ne change pas de trottoir pour ne pas se perdre. Rien ne ressemble à ce qu’il connaît. Les gens le passent dans la rue et marchent très vite comme si leur survie en dépendait. Personne ne fait attention à personne. Monsieur Linh s’installe sur un banc et pense au passé. Pour lui c’est un peu y être encore, alors qu’il sait qu’il n’en reste plus rien. Les maisons ont été brulées et détruites ainsi que la plupart des hommes. Ceux qui ont survécu sont partis aux quatre coins du monde comme lui. Un homme est venu à côté de lui sur le banc. Il commence à parler mais monsieur Linh ne comprend rien de ce qu’il dit. L’homme s’appelle monsieur Bark et il parle de sa femme qui est morte. Monsieur Linh aime entendre sa voix mais en même temps il a peur que l’homme voudrait voler l’enfant comme les femmes du dortoir lui avaient dit. Mais il comprend que monsieur Bark ne veut pas de mal. Au centre d’accueil les femmes préparent le repas . D’après la tradition elles doivent nourrir monsieur Linh puisqu’il est un vieillard. Il n’a jamais faim mais il se force à manger pour sa petite fille. Il chante une vieille chanson pour elle. Les mots de la chanson lui font revenir où il est né. Dans le pays où il est maintenant, il ne sent rien de familier. Le pays inconnu l’épuise. Mais il retourne au banc dans le parc. Ce banc est devenu un endroit familier pour lui. Monsieur Bark arrive et cela fait plaisir à monsieur Lihn . Pour lui c’est comme retrouver un signe sur un chemin alors qu’on est perdu dans la forêt. Monsieur Linh est de nouveau bercé par la voix de cet homme inconnu qui lui parle sans qu’il puisse comprendre un seul mot de ce qu’il dit. Mais monsieur Linh sent que le ton de la voix de monsieur Bark indique la tristesse, une mélancolie profonde. Monsieur Bark allume une cigarette et lui explique qu’il parlait beaucoup avec sa femme, que cela fait du bien de parler. Il dit que monsieur Linh est gentil de le supporter. Quand monsieur Linh rentre au dortoir et demande à la responsable s’il a droit à des cigarettes. Elle est d’accord et monsieur Linh aura un paquet de cigarettes par jour. Elle lui explique aussi que le bureau des réfugiés essaie de trouver un lieu définitif pour lui pour y rester. Monsieur Linh demande comment on dit bonjour dans la langue du pays. Quand il voit les gens dans la rue qui se pressent, il pense aux deux courants pendant la saison des pluies dans la Rivière des Douleurs pas loin de son village. On l’appelle ainsi parce que légende raconte qu’une femme y a perdu ses sept enfants. Un jour l’homme gros ne vient pas au parc. Monsieur Linh est triste , il reste seul sur le banc avec le paquet de cigarettes dans sa poche et dans sa bouche le mot ‘bonjour’ qu’il n’a pas prononcé. Le lendemain il y a une querelle au dortoir, monsieur Lihn a peur et sort vite avec la petite. Dans la rue il rencontre monsieur Bark . Il est très heureux de le voir. Monsieur Bark entre avec lui dans un café. C’est là que monsieur Lihn sort les deux paquets de cigarettes qu’il a reçu au dortoir. C’est la première fois depuis longtemps qu’on fait un cadeau à monsieur Bark. Il se sent plein d’une grande émotion qu’il a presque envie de serrer monsieur Linh dans ses bras. Il allume une des cigarettes reçues et bien qu’il n’aime pas le menthol, il la trouve bien meilleure que les siennes. Quand monsieur Bark devient un peu triste parce qu’il parle de sa femme, monsieur Linh commence à chanter pour lui et monsieur Bark semble de nouveau heureux. Chaque jour monsieur Linh retrouve monsieur Bark qui est devenu son ami même s’il ne le comprend pas. Grâce à monsieur Bark, le pays nouveau a un visage maintenant, un parfum aussi, celui de la fumée des cigarettes de monsieur Bark. Un jour les deux hommes montrent une photo de leur femme. Maintenant monsieur Linh comprend que la femme de monsieur Bark doit être morte parce qu’il ne la jamais vue. Leur deux femmes sont au pays des morts et monsieur Lihn espère qu’ elles se sont rencontrées comme eux-mêmes se sont rencontrés. Quand ils sortent du café, monsieur Bark raccompagne monsieur Linh comme tous les jours jusqu’à la porte de l’immeuble où se situe le dortoir. Dans le dortoir, personne ne fait attention à monsieur Lihn, personne ne lui adresse la parole. Mais tous les jours les femmes s’occupent de la nourriture et elles mettent son repas à côté de son matelas.

Un jour monsieur Bark amène monsieur Linh près de la mer. Les deux amis marchent un peu sur le quai et s’assoient sur un banc face à la mer. Monsieur Linh est heureux. Pour lui c’est la première fois que ce nouveau pays sent quelque chose, qu’il a une odeur. Puis monsieur Bark, les larmes aux yeux, commence à répéter plusieurs fois le nom du pays de monsieur Linh. Il n’a pas osé le dire à son ami mais il a été forcé d’y aller. Il y avait une guerre. On lui a mis un fusil dans les mains alors qu’il n’était qu’un enfant de vingt ans. Il a été obligé avec d’autres soldats à y semer la mort avec leur fusils, leurs bombes et grenades. Monsieur Bark continue à pleurer et il demande pardon à son ami pour tout ce qu’il a fait dans son pays. Monsieur Linh ne comprend rien de tout ce son ami raconte. Il essaie de mettre son bras autour de l’épaule de son ami et il lui sourit. Trois jours plus tard¸ monsieur Bark invite son ami au restaurant et lui donne un cadeau. C’est une robe de princesse pour Sang diù. Jamais monsieur Linh n’a vu un vêtement aussi beau. Pour remercier monsieur Bark, il commence à chanter une chanson de son pays. Le jour suivant, monsieur Linh doit faire un examen médical et il doit aller au bureau des réfugiés pour compléter des documents. Il est contrarié parce qu’il ne sait pas ce que monsieur Bark va dire quand il ne sera pas au parc. Il n’est jamais allé chez un médecin dans son village parce que les gens se soignaient eux-mêmes. Mais monsieur Linh veut que le médecin examine Sang Diù. Il est heureux quand le médecin dit qu’elle est en parfaite santé. La nuit est tombée quand monsieur Linh rentre au dortoir après l’examen médical. Il croit que monsieur Bark doit se poser des question qu’il n’est pas allé au parc. La jeune fille du centre explique à monsieur Linh que c’est sa dernière nuit au dortoir que le lendemain on viendra le chercher pour vivre à un endroit où il sera mieux. Monsieur Linh est triste, il ne veux pas partir. Mais le lendemain on l’emmène en voiture à un château qui se trouve au bout d’un parc dans une autre partie de la ville près de la mer. Dans le château ils croisent des hommes et des femmes très vieux, tous habillés des mêmes peignoirs. Monsieur Linh a une grande chambre lumineuse et propre avec une belle vue. Dans le château il est interdit de fumer donc monsieur Linh ne reçoit plus de cigarettes qu’il donne à son ami. Il se sent triste mais il se tient bien pour sa petite fille. Il ferme les yeux et il murmure la chanson de son pays. Une femme en blanc lui donne un pyjama et une robe de chambre bleue qui sont grands pour lui. Il se sent une marionnette perdue dans ses vêtements. A table personne ne parle. C’est un étrange silence. Monsieur Linh repense au dortoir et il se surprend à les regretter les familles qui parlaient sa langue. Là au moins il vivait encore dans la musique des mots de son pays. Les jours passent et monsieur Linh a appris à connaître sa nouvelle maison. Ce qui lui frappe c’est que personne ne regarde personne et nul ne se parle. Monsieur Linh ne cesse de penser à son ami. Il aurait tant envie de le revoir. Après avoir bien réfléchi, il décide de se débrouiller tout seul d’aller en ville et de retrouver la rue du parc et du banc. Mais le porche est fermé. Monsieur Linh ne peut pas sortir. Il dit qu’il a un ami à retrouver. Mais on le maintient fermement, il se débat de toutes ses forces. Une femme lui pique une seringue dans le muscle du bras et monsieur Linh tombe dans un sommeil artificiel. Il rêve de son ami. Ils se parlent et ils se comprennent. Monsieur Bark lui dit qu’il est tellement heureux de voir monsieur Lihn et qu’il aurait attendu encore des jours et des jours s’il avait fallu. Ils marchent dans une forêt qui se termine dans les rizières. Ils voient les buffles et les femmes qui repiques les jeunes pousses de riz. Monsieur Linh explique à son ami que c’est son pays. Il lui montre sa maison et l’invite à entrer et à se mettre à table pour le repas. Monsieur Bark lui dit qu’il n’a jamais rien mangé d’aussi bon. Quand la fraîcheur est revenue, ils commencent à marcher . Ils arrivent à une source. Monsieur Linh explique à son ami que cette eau a le pouvoir de donner l’oubli à celui qui la boit, l’oubli des mauvaises choses. Quand quelqu’un du village sait qu’il va mourir, il va vers la source et personne le l’accompagne. Après avoir bu l’eau de la source, il ne restent que les jolis moment et les belles heures, tout ce qu’il y a de doux et d’heureux. Monsieur Linh dit à son ami qu’il sait maintenant où il faut aller quand la mort viendra. Les deux amis se disent au revoir et le vieil homme ferme les yeux. Quand il se réveille, Monsieur Linh se demande où il se trouve, dans un hôpital ou dans une prison. Il pense avec tristesse à son ami et il se dit qu’aucun porche ne l’empêchera de le retrouver. Un matin il parvient à passer le mur du parc, il se trouve dans une rue déserte. Il est libre. En marchant il s’égare, il perd l’équilibre et il abîme une pantoufle. Il continue à marcher serrant l’enfant contre lui et plein de courage pour retrouver son ami. Les heures passent et Monsieur Lihn est épuisé, il glisse vers le sol. Un homme lui met trois pièces de monnaie dans la main. Longtemps après il est de nouveau debout comme un automate, il marche lentement en regardant le sol. Il revoit son village, les rizières, le cratère laissé par la bombe, le village en feu. Monsieur Lihn regarde autour de lui et aperçoit de grands arbres et des cages. Son cœur commence à battre, il est devant l’entrée du Parc et à l’autre côté de la rue il y a le banc. Et sur le banc il y a le gros homme, son ami. Il crie le seul mot qu’il connaisse de la langue du pays : bonjour, bonjour !!! Monsieur Bark a passé des jours et des jours seul sur le banc en pensant au vieil homme. Il s’est renseigné à l’immeuble où il y avait le dortoir des réfugiés mais il lui ont dit que des femmes sont venues chercher Monsieur Linh. Il est tard et monsieur Bark va bientôt rentrer. Il prend une cigarette et soudain il entend une voix lointaine qui crie : bonjour, bonjour !! C’est la voix de son ami, il l’a reconnue. Monsieur Bark s’agite comme un fou, il a le cœur qui cogne. Il voit Monsieur Linh qui marche vers lui. Monsieur Bark crie qu’il doit faire attention aux voitures. Mais Monsieur Linh continue à avancer sans regarder la circulation. Il voit monsieur Bark hurler mais il n’entend pas son hurlement à cause du bruit. Tout à coup il voit une voiture qui fonce sur lui. Le vieil homme protège sa petite fille qu’il recouvre de son corps. La voiture le heurte et le projette à plusieurs mètres. Il ne sent aucune douleur, il a revu son ami. Monsieur Bark tremble. Il se précipite vers son ami. Il a envie de le prendre dans ses bras. Les yeux de Monsieur Linh sont fermés et il y a du sang qui coule à l’arrière du crâne. Monsieur Bark pose la main sur son épaule et il aperçoit aux pieds de Monsieur Linh , Sang Diù, la jolie poupée dont son ami ne se séparait jamais comme si elle était une véritable enfant. Monsieur Bark la pose sur la poitrine de son ami. Le sang ne coule plus et monsieur Bark est heureux que son ami est vivant. Monsieur Linh a l’impression que Sang Diù lui donne ses jeunes forces. En plus il a retrouvé son ami, il est invincible. Il dit plusieurs fois : bonjour, bonjour à monsieur Bark. Les secours arrivent et ils placent le vieil homme sur un brancard mais il ne semble pas souffrir. C’est le début d’un très beau printemps. Le vieil homme sourit à son ami et il serre la jolie poupée dans ses bras, son unique petite fille. La petite-fille de Monsieur Linh.

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